Par le Dr Mesquida Serge.
L’énergie est le sujet sulfureux en médecine. Il y d’un côté les extrémistes de la structure qui voient dans la génétique l’essence de notre nature et de l’autre les extrémistes de l’information qui considèrent que nous sommes de purs esprits. Les uns se veulent être des mécaniciens, les autres des énergéticiens. Ces deux conceptions s’opposent violemment alors même qu’information et structure ne sont que les deux faces d’une même réalité énergétique nécessaires à l’émergence de notre nature humaine et plus largement de l’Univers tout entier.
L’énergie définit à la fois l’apparence du monde et sa perception.
L’apparence du monde :
Sous une forme accumulée au sein des noyaux atomiques elle donne le poids des atomes, leurs différentes natures dépendent de cette accumulation. Un atome d’hydrogène diffère d’un atome d’oxygène non pas par une nature différente de ses composants mais par leur nombre de neutrons et de protons eux même particules d’énergie dont le poids se mesure non pas en gramme mais Milli-électron-Volt (MeV). Le poids d’un objet qui se mesure en kg sur une balance est une représentation de l’énergie condensée qui se mesure en MeV contenu dans tous les atomes qui composent ledit objet.
Ainsi on voit bien que la masse du monde dépend du nombre de particules élémentaires de haute énergie qui sont en cohésion et non pas d’une nature différente de ces dernières.
Pour que la masse prenne forme il faut que les atomes prennent du volume grâce à l’énergie qui les cimente par des dipôles électriques plus ou moins forts. Le nuage électronique sans masse qui entoure les atomes les tient à distance les uns des autres donnant le volume à la masse, c’est la matière.
Ainsi donc la matière est composée uniquement d’énergie condensée dite de réserve au sein des noyaux atomiques qui se lient entre eux plus ou moins fortement pour donner l’aspect de la matière.
Le diamant et le charbon sont tous deux composés exclusivement de carbone ne diffèrent que par la nature de leur liaison atomique forte ou faible. Leurs propriétés respectives ne dépendent pas de leur composition mais de l’énergie qui unit les atomes de carbone. Cette allotropie du carbone est un exemple représentatif de la différence d’apparence de la matière dans un même état de phase, de température et de pression. Les extrémistes de la matière se trompent lorsqu’ils pensent manipuler des objets différents ayant une nature différente. Tous les objets ont la même nature énergétique c’est l’organisation de cette énergie qui les fait apparaître différents et leur confèrent des propriétés apparentes différentes.
Une fois planté le décor, notre monde « massique », encore faut-il le percevoir…